Cet exemple illustre tout à fait ce principe de charge de la preuve. Il y avait un débat sur quel pesticide, a quelle dose, comment ça pouvait se cumuler. Il y a eu des études pour apporter des preuves, et quand elles sont apparues, le consensus a évolué, le risque a été réévalué.
Dans le cas qui nous intéresse ici, on a beaucoup plus de recul, des dizeaines d'années d'etudes, et on n'a pas réussi à faire émerger des éléments solides allant dans ce sens. Ca ne veut pas dire que le risque est nul, juste qu'il n'est pas démontré, qu'il reste sous surveillance et bien sûr, si un jour de nouvellles preuves pointaient le bout de leur nez, on en tiendrait compte.
On ne peut pas prouver qu’un phénomène hypothétique n’existe pas. La démarche scientifique, c’est de chercher à démontrer qu’il existe. Sinon, on pourrait tout aussi bien dire que les licornes existent 😄
Comme tu dis, "sans qu'on arrive à démontrer le lien". Ca pourrait résulter d'un dépistage plus précoces, d'une amélioration de l'imagerie, de d'autres phénomène environnementaux. Mais il n'y a pas de causalité démontrée, mais on continue à surveiller et essayer de trouver des preuves. Mais tant qu'elles n'existent pas, on ne peut pas conclure à un danger avéré.